Le gendre de Zine El Abidine Ben Ali et frère de Leila, Belhassen Trabelsi passerait par une mauvaise passe et aurait des soucis de trésorerie si l’on en croit le Montreal Gazette.
Belhassen Trabelsi serait à court d’argent et ne pourrait plus faire face à ses dépenses. C’est du moins ce qu’affirme le journaliste Graeme Hamilton, auteur de l’article « Life is a struggle, Tunisian says ».
Dans cet article, on apprend que Belhassen Trabelsi ne peut plus payer son chauffeur, ni les frais privés de scolarité de ses enfants ni son loyer mensuel de 5000 dollars.
Une nouvelle décision de la Cour fédérale rejetant une offre de B. Trabelsi et son épouse, Zohra Djilani, à assouplir les restrictions financières qui leur sont imposées signifie que les choses ne vont pas aller mieux.
Une décision de justice datant du 27 juin 2013 avait déjà confirmé le refus du ministre des Affaires étrangères John Baird face à une demande du couple pour débloquer 109.680 dollars pour couvrir les frais de subsistance et les frais juridiques.
Selon la loi fédérale, B. Trabelsi, son épouse et leurs quatre enfants mineurs sont répertoriés comme «étrangers politiquement vulnérables» dont les actifs au Canada ont été gelés à la demande des autorités tunisiennes en raison de leurs liens étroits avec le président déchu.
La justice a conclu que la famille Trabelsi a réussi à maintenir un mode de vie « très élevé » depuis son arrivée à Montréal en janvier 2011, et les fonds réclamés n’étaient pas nécessaires pour répondre à leurs dépenses raisonnables.
Les documents de la Cour montrent que l’argent serait utilisé pour couvrir près de 10.000 dollars par mois en frais de subsistance de plus de six mois, dont 5000 dollars en location, 1740 dollars pour un chauffeur et 240 dollars pour les cigarettes. Les frais juridiques ont représenté pour 30.000 dollars et les frais de scolarité privés à 25.000 dollars.
Belhassen Trabelsi recherche le statut de réfugié après avoir été dépouillé de sa résidence permanente au Canada et ne cesse de revendiquer qu’ils serait en danger de persécution, de torture et de mort s’il était renvoyé en Tunisie.
Les documents de la Cour le dépeignent comme un homme brisé depuis qu’il a été forcé de fuir la Tunisie. Le rapport d’un psychologue en 2012 le décrit comme «un homme de 50 ans sincère mais très anxieux et déprimé. »