Arrêté début janvier en Suisse, un Tunisien de 35 ans, a été expulsé, mercredi 28 janvier, par vol spécial « sous haute sécurité », annoncent les médias suisses.
Soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste, il était sous le coup d’une décision de renvoi prononcé par les autorités suisses. Il a été renvoyé en Tunisie, a confirmé son avocat Bernard Nuzzo au journal « Le Matin »
Ce dernier a rappelé que son client contestait tout lien avec les milieux islamistes et qu’aucune procédure pénale n’a été ouverte contre ce dernier en Suisse. L’avocat a également précisé que son client ne s’opposait pas à son expulsion.
L’expulsion du dénommé Tarek (nom d’emprunt donné par le journal suisse La Tribune de Genève), considéré par le service de renseignement suisse comme « dangereux pour la sécurité intérieure » a été commentée par Dhouha Najjar, chargée d’affaires à l’ambassade de Tunisie à Berne, qui a déclaré que Tarek est « un sympathisant d’un certain réseau, mais aussi qu’il n’y a aucune procédure pénale ouverte contre lui ».
Selon elle « l’affaire a été exagérée dans les journaux. Il y a des soupçons contre lui, mais rien de concret et son permis de séjour n’a pas été renouvelé parce qu’il n’a pas réussi ses études ».