Pour la deuxième fois, le Forum Social Mondial (FSM) a lieu à Tunis, au Campus universitaire d’El Manar. Du 24 au 28 mars 2015, plus de 5000 organisations et associations de 150 pays Y participent.
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« Seulement quelques désistements parmi les associations et des organisations participants aux manifestations de la 13ème édition du FSM 2015 ont été enregistrés, » a précisé Gustave Massiah, membre fondateur du FSM, lors d’une conférence de presse ce lundi 23 mars, quatre jours après l’attentat terroriste au musée du Bardo.
Le Forum a été donc maintenu comme un signal fort des pays du monde et de sa société civile dans la lutte contre le terrorisme.
#Tunis, ville courage, accueille le Forum Social Mondial 2015. La démocratie tunisienne plus forte que le terrorisme cc @fsmtunis2015
— Martin Schulz (@MartinSchulz) 24 Mars 2015
Ce mardi 24 mars, une manifestation à l’occasion des cérémonies d’ouverture, a eu lieu, sous la pluie, de la place Bab Saâdoune en direction du musée du Bardo sous le mot d’ordre : « Les peuples du monde contre le terrorisme ».
Mercredi 25 mars à TunisAngèle Minguet, 28 ans, belge.
« Je suis venue pour l’évaluation du projet « Shaping a colation on freedom of expression in the MENA countries », par ‘Un ponte per » (Italie, Florent Schaeffer) »
« Participer au Forum social mondial, c’est soutenir les acteurs tunisiens et des pays MENA pour la liberté d’expression. C’est pour apprendre directement des personnes impliquées dans ces thématiques. »
Aurélie Wielchuda, 26 ans, de France. »Je suis chargée de mission Europe et International pour le Centre d’Action Laïque. Nous travaillons sur une campagne pour la liberté d’expression et l’abolition des lois relatives au blasphème dans le monde (campagne end blasphemy laws).
Participer au FSM c’est pour moi un moyen de rencontrer des ONG du monde entier et de montrer ma solidarité avec la société civile tunisienne. »
Olfa Hajji 26 ans, Tunisienne, de Sidi Bouzid Regueb,
Membre du Centre médiatique citoyen, fait partie de l’ONG GVC (Italienne)
« Participer au FSM c’est pour moi découvrir d’autres expériences, et pour présenter notre expérience, notre entourage est difficile et malgré ça nous avons réalisé un succès partiel. »
Un participant italien au Forum Social Mondial a confié à notre envoyé spécial Mohamed Ali Sghaier lors d’un workshop sur la liberté d’expression qu’après la révolution, son organisation était intéressée de créer des ponts avec la Tunisie.
Revenant sur l’attentat du Bardo qui a eu lieu quatre jours plus tôt, il a affirmé que ce qui s’est passé là-bas « ne concerne pas seulement le peuple tunisien ».
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L’un des participants au FSM 2015, venu de Rome, avec une délégation d’Italiens a affirmé ce mercredi l’importance de l’échange entre activistes du monde.
Commentant les événements sanglants qui ont eu lieu la semaine dernière à Tunis au Musée du Bardo, il a déclaré que la Tunisie a été attaquée comme ça été le cas pour la France et le Danemark …
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