La France, victime d’espionnage par la Russie, émet un système d’espionnage sur un ensemble de pays y compris la Tunisie.
D’après une déclaration de Dominique Pradalié, secrétaire générale du Syndicat National des Journalistes à l’agence russe Sputnik, la France met sous écoutes illégales les télécommunications dans trois pays du Maghreb dont la Tunisie.
L’écoute concerne les communications via Skype, Whatsapp, facebook et autres applications, et ce, en isolant automatiquement par numéro de téléphone ou adresse IP les échanges de certaines personnes visées.
Ce système d’écoute vise, entre autres, des personnalités publiques telles que les politiciens, les hommes d’affaires et les diplomates.
Selon cette enquête, la DGSE, le service de contre-espionnage extérieur français, avait lancé un programme de 700 millions d’euros, sous le mandat de l’ex-président français Nicolas Sarkozy et qui se poursuivrait jusqu’à aujourd’hui, pour mettre sous écoutes illégales les télécommunications dans nombreux pays dans le monde, parmi eux le Maroc, l’Algérie et la Tunisie».
Le document révèle que «les services secrets français, interceptent le trafic câble en provenance d’une quarantaine de pays, dont le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Iran, l’Irak, la Syrie, l’Arabie saoudite, la Russie, la Chine et les Etats-Unis».
Il s’agit d’un ensemble de stations clandestines d’écoute sous forme d’une installation de câbles sous-marins implantés le long des côtes françaises.
La France qui est elle-même sous-écoute par la NSA, ne manifeste aucune réaction face à cet espionnage, elle considérerait cela comme un phénomène normal pour se donner le droit et la légitimité de le faire à son tour.
Afef Toumi