L’Observatoire Social Tunisien a publié son rapport mensuel pour le mois de novembre 2016 qui porte sur les événements marquants, les mouvements de protestations individuels et collectifs et les cas de violence observés en Tunisie.
Instance Vérité et Dignité
Accompagnée de mouvements de protestations revendiquant une transparence et provoquant des interrogations sur certains sujets comme les événements de Seliana et l’absence de traitement de ce dossier ainsi que la pertinence des méthodes et présentations des témoignages dans les circonstances de gronde que connait le pays actuellement et si toutes les mesures ont été prises dans un processus effectif de responsabilité et de réconciliation.
Affaire Lotfi Naguedh
Les mouvements de protestations enregistrés dénoncent le manque d’indépendance des instances juridiques et l’instrumentalisation politique de l’affaire. Le traitement médiatique de l’affaire a été, essentiellement, politique avec la présence de personnalités politiques de divers partis a démontré en fin de compte que le dossier juridique ne présente pas l’indépendance nécessaire…
Crise des élèves et des instituteurs
Ces mouvements ont vu une réactivité rapide de la part du ministère de tutelle en répondant aux revendications sans pour autant mettre fin aux manifestations.
Violence dans les stades
Plusieurs manifestations en relation avec les résultats des certaines parties, la gestion sportive et plusieurs autres problématiques en relation avec les activités sportives ont été enregistrées durant le mois de Novembre 2016
Sommet International pour l’Investissement
Malgré une grande couverture médiatique, certains manifestants ont dénoncé les orientations de ce sommet.
Budget d’Etat 2017
Le Budget d’Etat 2017 est sujet de critiques acerbes et des protestations allant jusqu’à l’appel à la désobéissance fiscale, le plus notable est que des institutions nationales comme l’UGTT a déclaré clairement son refus de ce projet et a mobilisé ses partisans dans les régions et s’est montré prêt à une grève générale ; l’UTICA a, également, déclaré le rejet de ce projet budgétaire.
Les médecins, les avocats et les pharmaciens ont, à leur tour, exprimé le même refus et ont initié des mouvements de protestations de refus en dénonçant l’absence de leur implication dans la mise en place de ces mesures budgétaires
Affrontements avec les forces de l’ordre
Des affrontements entre les forces de sécurité et les exclus sécuritaires ont eu lieu à la fin du mois de Novembre 2016 et a laissé un certain nombre de ressentiment. Les forces de l’ordre ont empêché les exclus sécuritaires de manifester pour l’emploi à l’avenue Habib Bourguiba et les ont poursuivis dans des rues adjacentes, des agressions physiques, verbales
ainsi que des arrestations arbitraires ont été relevées.
Les mêmes méthodes ont été enregistrées lors des manifestations du mouvement « Manish msemah : مسامح منيش « revêt la crainte du retour aux vieilles méthodes et pratiques sécuritaires dans le traitement des problématiques posées et qui nécessitent différentes méthodes de traitement appelant les autorités à agir avec d’autres méthodes que sécuritaires.
PETROFAC
L’ensemble des solutions dans le dossier de la société « PETROFAC » n’ont pas mis fin à l’état de gronde et aux sit-ins à Kerkennah malgré l’intervention du ministère des affaires sociales pour présenter un ensemble des solutions et mesures aux problématiques en suspens.