Lors d’une séance plénière tenue ce mercredi 1er mars 2017, sous le dôme de l’ARP, la ministre de la femme Naziha Laabidi a épinglé la vente des jeunes filles qui se fait dans des marchés hebdomadaires par le biais d’intermédiaires.
« On peut appeler ça un trafic d’enfants, qu’on oblige à quitter les bancs de l’école pour aller travailler comme aide-ménagères, alors que la loi est claire : Le travail des enfants âgés de moins de 16 ans est interdit », a-t-elle expliqué.
La ministre a fait savoir que son département travaille sérieusement sur cette affaire, et prépare des projets de lois qui seront transférés aux députés pour mettre fin à ce phénomène.
La déscolarisation, un phénomène sérieux en Tunisie
Selon le secrétaire général du Syndicat de l’Enseignement secondaire, Lasaad Yaakoubi, 120 mille élèves quittent les bancs de l’école chaque année.
Yaakoubi a indiqué en décembre dernier que ce phénomène présente un danger imminent pour les enfants, notamment le commerce parallèle, les réseaux de crime, la drogue ou encore le terrorisme.
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