Le ministre des Finances Ridha Chalghoum a démenti, ce jeudi 17 mai, le classement de la Tunisie dans la liste des paradis fiscaux, par l’Union Européenne (UE) ou toute autre commission internationale.
Lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire sur le classement de la Tunisie par l’UE en tant que paradis fiscal, le ministre a précisé que la Tunisie a été classée dans la liste des pays qui ne coopèrent pas dans le domaine fiscal.
Rappelons-le, le Conseil européen a annoncé sa liste noire de 17 pays, le 5 décembre 2017, après avoir examiné les juridictions relatives à la fiscalité et aux réformes fiscales et exigé trois principaux critères : l’équité fiscale, le respect des normes de transparence et la mise en place de mesures anti-profit recommandées par l’OCDE, et connues sous l’appellation BEPS (Base Erosion and Profit Shifting) ou Erosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices.
Les 28 ministres des Finances de l’Union Européenne avaient ensuite retiré huit pays, dont la Tunisie, de leur liste noire des paradis fiscaux, lors d’une réunion, tenue le 23 janvier à Bruxelles.