L’Union des professeurs universitaires chercheurs tunisiens (IJABA) a indiqué qu’en 2018, 4000 enseignants universitaires ont quitté la Tunisie.
Selon une étude réalisée par IJABA, se basant sur des statistiques du ministère tunisien de l’Enseignement supérieur, et relayée par Mosaique fm, la Tunisie est actuellement le premier pays arabe en termes de fuite de cerveaux.
Les bureaux de migration régulière vers des pays comme la France, l’Allemagne ou encore le Canada connaissent une forte demande de la part de nos étudiants et bacheliers. Ceci est du principalement à une perte de confiance dans le système de l’enseignement tunisien, mais aussi à une idée prédominante, selon laquelle, un avenir à l’étranger est toujours meilleur.
Les dernières statistiques sur la fuite des cerveaux inquiète en Tunisie, si on sait qu’environ 78% des compétences tunisiennes veulent quitter le pays. Selon le journal Assabah, plus que la moitié (55%) des étudiants qui font des études à l’étranger décident de s’y installer refusant tout retour en Tunisie.
En 2017, 45% des jeunes médecins, qui étaient inscrits à l’Ordre des médecins ont quitté la Tunisie. De même, environ 2000 ingénieurs ont émigré.