L’affaire de la collision en mer entre le navire tunisien Ulysse et le porte-conteneurs, chypriote, CLS Virginia, se complique davantage. Alors que l’opération de de désincarcération des deux navires se poursuit toujours, les efforts se multiplient pour contenir la fuite de fioul, qui aurait causé une crise écologique.
Et à en croire les médias occidentaux, le navire Ulysse serait le premier responsable dans cette collision. D’ailleurs, le ministre français de la Transition écologique François de Rugy a dénoncé dans la soirée du lundi 8 octobre ce qu’il a appelé le « comportement anormal du navire tunisien ».
Ce jeudi 11 octobre 2018, le site français La Provence, indique que « si le porte-conteneurs chypriote ne s’était pas trouvé devant lui pour le stopper, l’Ulysse filait droit sur l’îlot de la Giraglia, au nord du cap Corse, distant de seulement 25 km, où il se serait sans doute brisé à pleine vitesse, avec ses 45 marins et passagers », accusant une grande erreur de la part de l’équipage tunisien.
Selon les informations de Mosaïque FM, une réunion d’urgence rassemblant les représentants du transport maritime aura lieu ce jeudi 11 octobre au ministère du Transport afin de revenir cette affaire.
Toujours selon la même source, le ministère du Transport a décidé d’envoyer un négociateur de la Société Nationale de Navigation au siège de l’entreprise Chypriote pour évaluer les dégâts, les pertes matérielles ainsi que le montant des indemnisations que la partie tunisienne devra couvrir.
Notons qu’au cas où l’enquête entamée par le gouvernement français, accuse officiellement l’équipage de la CTN d’être responsable de cette collision, la Tunisie devra payer une facture extrêmement chère, chiffrées en millions d’euros, notamment après la fuite de fioul.