Slim Riahi, principal acteur de la polémique autour de l’affaire de complot contre la sécurité intérieure, ayant accusé Youssef Chahed d’en être l’instigateur, serait bientôt de retour en Tunisie.
C’est du moins ce qu’a affirmé le député « nidaiste » Tarek Fetiti, ce mercredi 2 janvier 2019 sur les ondes de Shems fm, précisant que le secrétaire général de Nidaa Tounes, sera de retour en Tunisie à la mi-janvier.
Il faut rappeler que Slim Riahi est à l’étranger alors qu’il est confronté à une plainte déposée par la direction de la Sécurité présidentielle auprès de la justice militaire pour fausse accusation et simulation de crime suite à l’affaire de complot contre la sécurité intérieure.
Le 10 décembre dernier, le parquet militaire avait pris la décision de classer la plainte déposée par le secrétaire général de Nidaa Tounes contre le chef du gouvernement et d’autres personnalités qu’il accusait de coup d’Etat.
Slim Riahi, Secrétaire général du Mouvement Nidaa tounes, devait comparaitre devant le juge d’instruction militaire en tant que plaignant et témoin dans cette affaire qu’il a intentée contre le Chef du gouvernement, le Directeur général de la garde présidentielle et d’autres personnalités pour complot contre la sécurité intérieure de l’Etat.
Selon lui, le chef du gouvernement serait en train de comploter un coup d’Etat visant le président de la République, Beji Caid Essebsi. « J’ai déposé une plainte contre le chef du gouvernement Youssef Chahed auprès de la justice militaire pour planification d’un coup d’Etat visant la président de la République » avait déclaré Riahi.
Or Slim Riahi n’a pas répondu aux convocations de la justice militaire. La décision prise par le parquet militaire de classer l’affaire résulte de l’absence de Slim Riahi et ce, malgré deux convocations qui lui ont été adressées par le juge d’instruction, une première le 30 novembre 2018 et une seconde le 6 décembre 2018, afin de l’auditionner en tant que témoin.
Le 26 novembre, le procureur de la République près le tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, avait ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire après la plainte déposée par Slim Riahi.