Le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, a déclaré que la période suivante au 14 janvier 2011 a constitué, en Tunisie, un tournant dans le phénomène grandissant du terrorisme, en particulier après les décisions d’amnistie générale et le retour de plusieurs leaders takfiristes des zones de conflit ou des prisons étrangères où ils se trouvaient.
« La détérioration de la situation dans plusieurs pays de la région a également contribué à l’entrée de notre pays dans une nouvelle phase de sa guerre contre le terrorisme, qui a nécessité l’adoption d’un certain nombre de mesures », a ajouté le ministre.
Le risque est persistant
Malgré la stabilité de la situation sécuritaire en Tunisie, le pays doit encore faire face à plusieurs défis en matière de sécurité, notamment les risques liés au retour des éléments terroristes tunisiens des zones de conflit et des groupes terroristes retroussés dans les hauteurs de l’ouest du pays.
Selon le ministre de l’Intérieur, les défis sont également liés à la poursuite de certaines organisations terroristes, en particulier le groupuscule Daech qui cherche toujours « à mettre en oeuvre des plans terroristes dans notre pays, soit à travers des cellules dormantes, soit via ce que l’on appelle des loups solitaires ».