Alors que la Tunisie s’apprête à ouvrir de nouveau toutes ses frontières à partir du 27 juin prochain, les inquiétudes autour de la multiplication des cas importés et le déclenchement d’une seconde vague de contamination se font nombreuses.
Mais pour les autorités tout est étudié et calculé, d’autant plus que selon le ministre de la Santé les risques de voir une seconde vague en Tunisie sont minimes et il faut exploiter ce succès pour améliorer la situation de l’économie.
Ce vendredi 5 juin, le ministre de l’Artisanat et du Tourisme Mohamed Ali Toumi est revenu sur l’ouverture des frontières, rappelant, en premier lieu, que toutes les précautions nécessaires seront prises et que la sécurité des Tunisiens est la priorité.
Il a rappelé que la Tunisie a élaboré tout un protocole sanitaire étudié pour le secteur du tourisme, impliquant tous les acteurs et intervenants, dans l’objectif d’éviter toute contamination.
Evoquant l’ouverture des frontières, il a expliqué qu’il se fera d’une manière partiel et progressive, c’est-à-dire selon la situation épidémiologique dans les autres pays. « Nous ne serons pas appelés à ouvrir nos frontières à des pays à haut risque », a-t-il ajouté.
La commission nationale de lutte contre le covid-19 a décidé, lundi 1 er juin, l’ouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes à partir du 27 juin prochain.
Le chef du gouvernement avait annoncé que la Tunisie espère une reprise de l’activité touristique au début du mois de juillet en prenant en considération l’avancement de la situation épidémiologique. Mais selon le ministre du Tourisme Mohamed Ali Toumi, la reprise sera assurée dans une première étape par les touristes locaux, puis les touristes des pays voisins, dont notamment l’Algérie.
En prévision à un éventuel retour, les ministère de la Santé et du Tourisme se sont lancés dans l’élaboration d’un protocole sanitaire rigoureux en vue d’éviter la propagation du virus dans les rangs des vacanciers.