Mondher Belhaj Ali, avocat, universitaire et ancien député à l’Assemblée des Représentants du Peuple sous la bannière de Nidaa Tounes avait été condamné à 4 ans de prison et à une amende de 20.000 dinars le mois dernier.
Cette peine, prononcée par la Chambre pénale du pôle judiciaire économique et financier dans une affaire relative à ses études à l’étranger, a été annulée, rapporte la radio Mosaique fm, et ce après que son appel ait été accepté par le tribunal de première instance de Tunis.
Accusé d’avoir poursuivi ses études à l’étranger aux frais du ministère de l’Enseignement supérieur sans en remplir les conditions légales, il avait toutefois tenu à rappeler, suite à sa condamnation qu’il était allé en France en 2000 en tant que major de sa promotion en troisième cycle.
Il a indiqué que cette affaire avait été soulevée en 2012 suite à une altercation télévisée entre lui et des dirigeants du mouvement Ennahdha au sujet du dossier d’indemnisation.
« Cela a été soulevé à nouveau à cause de mes déclarations récentes concernant Rached Ghannouchi et sa relation avec Al-Sarraj. J’avais déclaré qu’il se comporte comme s’il était le président de la République », avait-il dit, ajoutant que « chaque fois que je prends part à un programme médiatique, le lendemain je reçois une convocation du juge d’instruction ».