C’est un dossier social qui ne prend pas fin. En novembre dernier, le gouvernement avait annoncé un accord avec les coordinateurs du sit-in El-Kamour pour mettre fin à une crise sociale qui dure depuis trois ans.
Tout le monde a, d’ailleurs, pensé au dénouement, sauf qu’après quelques mois, la situation a dégénéré. Ce mardi 30 mars, les forces de l’ordre ont fait usage du gaz l’lacrymogène pour disperser les manifestants du sit-in El-Kamour qui se sont rassemblés dans le centre ville de Tataouine.
Les protestataires réclament surtout l’application de tous les points de l’accord signé avec le gouvernement et le départ du gouverneur de Tataouine.
Par ailleurs, les protestataires d’El-Kamour ont exprimé leur perte de confiance dans tous les gouvernements successifs et « leur manque de compréhension de la politique de procrastination, d’obstacles administratifs et de mesures injustes adoptées contre la région et ses enfants ».
Et d’appeler le Chef du gouvernement à accélérer la mise en œuvre de l’accord afin que les jeunes de la région ne soient pas obligés d’opter, de nouveau, pour l’escalade.