L’assemblée des Représentants du peuple (ARP) avait interdit les agents d’escorte qui protègent certains députés, dont notamment la présidente du bloc du parti destourien libre (ARP) Abir Moussi, à l’intérieur du parlement.
D’après ses dires, cette décision a été prise par Rached Ghannouchi, président de l’ARP, pour mettre en péril sa sécurité.
Dans des vidéos live Facebook qu’elle a diffusées, Abir Moussi a affirmé avoir contacté la présidence de la République ainsi que le ministère de l’Intérieur pour lui assurer une sécurité rapprochée, mais toutes ses demandes ont été refusées.
Face à cette situation, Abir Moussi a recouru à l’ordre des avocats pour solliciter son soutien, où plusieurs avocats étaient à son accueil.
« Je suis ici pour lancer un message à tous les Tunisiens, je suis en insécurité, soit je me tais, soit on me tue », a-t-elle lancé.
L’Unité d’investigation dans les crimes terroristes avait affirmé à plusieurs reprises que la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, fait l’objet de menaces de mort. Elle jouit depuis plusieurs mois d’une sécurité rapprochée.