Haitham Boubaker, porte-parole du Tribunal de Sousse 2, a confirmé ce mercredi 7 juillet 2021, que le ministère public a autorisé l’interdiction des travaux de l’UGTT.
Boubaker a expliqué que la décision est survenue à la suite de la confirmation de 6 cas de contamination au coronavirus parmi les participants qui ont afflué à l’hôtel qui devait abriter le congrès.
Ainsi, la Direction régionale de la santé a demandé le report du congrès, jusqu’à ce que la situation épidémiologique s’améliore dans la région.
Ce mercredi, les syndicalistes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont commencé à affluer dans l’hôtel où le congrès extraordinaire sera tenu les 8 et 9 juillet.
Selon une publication de la centrale syndicale, tous les participants seront soumis à des tests rapides.
Le secrétaire général adjoint de l’organisation, Sami Tahri, avait confirmé dans une déclaration précédente que les participants seront interdits de quitter l’hôtel, pendant une période de deux jours, et obligés de porter un masque et de respecter la distanciation.
L’UGTT a également formé un comité médical qui comprend un certain nombre de médecins et d’infirmières chargés de suivre de près l’étendue du respect des mesures sanitaires et d’assurer les bonnes conditions de participation, y compris pour les journalistes.
Il est à noter que le député Yassine Ayari a déposé une plainte urgente pour annuler la tenue du congrès en raison de la situation épidémiologique dans la région.
Pour sa part, l’ONG I Watch a estimé que l’insistance de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) à tenir sa congrès non électoral extraordinaire à Sousse, avec environ 600 participants, est une menace grave pour la santé publique et une violation des lois organisant le confinement général.
La tenue du congrès, ajoute l’organisation, représente un coup porté au principe de la primauté du droit et une distorsion du rôle de l’Union au cours de l’une des périodes les plus difficiles vécues par le système de santé publique depuis l’indépendance.