« Elles ne peuvent pas nous accorder des notes comme elles veulent, nous ne sommes pas leur élève et elles ne sont pas notre enseignant », c’est en ces mots que le président de la République s’est exprimé sur les institutions de notation financière.
Pour lui, le classement de la Tunisie doit reposer sur des indicateurs clairs et que ces notations émanent, selon ses dires, de la « nouvelle division mondiale du travail ».
En recevant le président du Conseil du Marché Financier (CMF), Salah Sayel, le chef de l’Etat a appelé à « changer les critères d’attribution des notations souveraines ».
Sauf que ces notations sont attribuées selon des indicateurs propres à ces agences et portant sur des données objectives sur l’économie, l’endettement et les finances de la Tunisie.
Et d’ajouter que les institutions financières mondiales doivent traiter la Tunisie comme un « Etat souverain ».