Le Parti destourien libre (PDL) a appelé à dissoudre le parlement et à mettre fin au statut de Rached Ghannouchi en tant que président. Il a également appelé à mettre fin à ses efforts acharnés pour tenir des séances publiques et publier des communiqués au nom du parlement.
Le parti a souligné la nécessité pour le pouvoir exécutif de prendre immédiatement un certain nombre de mesures parallèlement à la piste judiciaire qui a été lancée contre Ghannouchi et son organisation.
Dans un autre contexte, le parti de Abir Moussi a exprimé son refus d’isoler la Tunisie de son environnement et de perturber ses relations internationales et ses amitiés historiques par des déclarations qui vont à l’encontre des principes fondamentaux de la politique étrangère tunisienne depuis l’indépendance et conduisent à perturber davantage la situation financière du pays.
Il a également dénoncé ce qu’il a appelé la persistance du chef de l’autorité de tutelle à établir un discours politique qui confond religion et politique et ne convient pas à un État civil fondé sur la suprématie du droit et l’égalité entre les citoyens.
Ridha Raddadoui, membre du comité de défense des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, a annoncé, hier jeudi 10 février 2022, en marge de la manifestation devant le siège Conseil Supérieur de la Magistrature que le chef du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi est sur le point d’être convoqué par la justice.
Rached Ghannouchi devrait être convoqué par la Garde nationale qui a décidé d’ouvrir une instruction judiciaire suite à une plainte déposée par le Comité de défense.
Cette plainte concerne notamment son implication présumée dans des relations avec des parties étrangères, la réception de sommes d’argent et concerne également son fils, Moadh Ghannouchi, le procureur de la République, Bechir Akremi et plusieurs sécuritaires.