Le projet de la nouvelle Constitution, publié le 30 juin par la présidence de la République a suscité la réaction des Nations unies.
L’ONU a souligné, ce vendredi 1er juillet 2022, l’impératif qu’il y a à ce que « la réforme constitutionnelle en Tunisie soit fondée sur la souveraineté de la loi », affirmant l’importance que revêt l’initiation d’un dialogue afin de résoudre les dissensions politiques dans le pays.
C’est ce qu’a déclaré le porte-parole onusien, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse animé, au siège de l’organisation internationale à New York.
Ce projet, composé de dix chapitres, incluant 142 articles, a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) n°74 du 30 juin 2022, et devra être soumis au vote, lors du référendum du 25 juillet 2022.
Stéphane Dujarric a souligné que « les Nations unies sont au courant du projet de la nouvelle Constitution tunisienne », affirmant « l’importance à ce que cette réforme constitutionnelle soit globale, crédible et basée sur la souveraineté de la loi ».
« Nous soulignons également l’importance d’initier un dialogue entre les différents protagonistes tunisiens pour résoudre les dissensions politiques et aller de l’avant sur la voie de la création d’un Etat démocratique et prospère », a-t-il ajouté.
Ce projet stipule notamment que le régime tunisien est un régime républicain placé sous le pouvoir du président de la République qui nomme le chef du gouvernement et ses membres.
Il sera soumis à un référendum le 25 juillet 2022, avant des législatives anticipées le 17 décembre, après révision de la loi électorale.