Bonne nouvelle pour l’économie nationale. La Tunisie est désormais en auto-suffisance en blé dur.
Entier ou plus ou moins concassé, le blé dur est utilisé pour faire de la semoule, du boulgour, du pilpil, des grains, des pâtes de toutes sortes, complètes ou raffinées. Tandis que le blé tendre sert principalement à fabriquer de la farine et il est importé presque en totalité.
Ce vendredi 5 août, l’office des Céréales fait l’annonce, que durant la prochaine période, la Tunisie n’importera plus de blé dur, la récolte pour cette année, couvre ses besoins.
D’ailleurs, Nizar Ayari, responsable de la récolte nationale de céréales à l’office des céréales explique que jusqu’à présent, la Tunisie a déjà récolté la moitié de sa consommation de blé dur, et que durant les prochains mois la récolte se poursuivra.
Les Tunisiens consomment en moyenne 12 millions de quintaux de blé dur chaque année, a-t-il rappelé.
Au total, la récolte de céréales pour la saison 2021-2022 devrait se chiffrer à 18 millions de quintaux, selon des estimations du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche communiquées.
Cette récolte est en hausse de 9% par rapport à la campagne écoulée (16,4 millions de quintaux).
Cette récolte se répartit entre 11,35 millions de quintaux de blé dur (contre 10,7 millions de quintaux la saison dernière), 1,17 million de quintaux de blé tendre, 5,2 millions de quintaux d’orge (contre 4,3 millions de quintaux) et 230 mille quintaux de triticale.