Le boycott prend de l'ampleur: Mais qui participera aux législatives?

Le boycott prend de l'ampleur: Mais qui participera aux législatives?
National
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Les annonces, de la part des partis politiques, concernant un boycott des législatives, prévues en décembre 2022, ne font que se succéder. C’est à se demander qui va participer à cette échéance électorale ? Si on se réfère aux communiqués officiels des partis ou aux déclarations de leurs présidents ou/et porte-paroles, la nouvelle loi électorale serait à l’origine du boycott. Voici la liste des partis qui ont officiellement annoncé leur boycott des élections législatives : Front de Salut national : Le front, composé d’Ennahdha, Al Amal, Al Harak, Al Karama et Qalb tounes, a annoncé, mercredi 7 septembre 2022, sa décision de boycotter les prochaines élections législatives, prévues le 17 décembre 2022. L’annonce a été faite par Ahmed Nejib Chebbi, chef de cette formation politique, lors d’une conférence de presse. Ahmed Nejib Chebbi a expliqué cette décision du fait de « l’élaboration de manière unilatérale de la loi électorale » et accusant « l’instance pour les élections (ISIE) d’être impartiale et loyale au pouvoir qui l’a installée ». Selon lui, la participation aux élections législatives serait une « mascarade », à l’image de ce qui se passait sous le régime Ben Ali. La coalition des cinq partis : la coalition, composée du parti des Travailleurs, Al Joumhouri, Attayar, Al Qotb et Ettakatol Cinq nouveaux partis d'opposition en Tunisie ont annoncé lundi qu'ils boycotteraient les élections législatives, prévues le 17 décembre sur la base d'une loi électorale controversée instaurée par le président Kais Saied. Parti destourien libre : la présidente du PDL, Abir Moussi, a affirmé lors d’une conférence de presse tenue mercredi 7 septembre 2022 à Tunis, que son parti ne reconnaîtra pas, ne participera pas et ne sera pas concerné par les élections législatives, qui seront « un crime d’État », selon ses dires. Attayar Démocratique : Le parti Attayar démocratique a affirmé, lundi 26 septembre 2022 qu’il boycottera officiellement les élections législatives prévues en décembre 2022. L’Alliance nationale : le parti a annoncé, lundi 3 octobre 2022, qu’il a décidé de boycotter les législatives de décembre 2022. Le parti, présidé par Neji Jalloul, a expliqué, dans un communiqué, que sa décision émane des « irrégularités et lacunes constatées dans le décret 55 portant sur l’amendement de la loi organique relative aux élections et aux référendums ». Le parti a également dénoncé « la démarche unilatérale et inconstitutionnelle du président de la République » et son refus catégorique de réviser ladite loi. Machrou Tounes : le mouvement a annoncé, lundi 3 octobre 2022, « ne pas être concerné » par les prochaines législatives, estimant que la promulgation de lois électorales peu avant la tenue des élections et de manière « unilatérale » n’est « pas conforme aux standards internationaux ». Al Massar : le parti a annoncé, le 3 octobre, qu’il ne participera pas aux prochaines législatives, prévues le 17 décembre 2022, justifiant sa position par une loi électorale « inconstitutionnelle », un climat politique en crise, et l’absence de toute garantie pour des élections « libres », « pluralistes » et « transparentes ». Arraya Al Wataniya : le parti , présidé par Mabrouk Korchid, a appelé au report des élections législatives, prévues le 17 décembre prochain, jusqu’à la publication d’une loi électorale « juste et équilibrée ».



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