
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) s’est insurgé contre l’interdiction faite à des journalistes de couvrir la conférence de presse tenue vendredi 13 mai 2022, à la Kasbah, par la cheffe du gouvernement Najla Bouden et son homologue égyptien Mostafa Madbouli.
Le SNJT a qualifié cette interdiction de « violation criante du droit des journalistes à l’information et du principe de transparence de la gouvernance du pays », dénonce-t-il dans un communiqué publié ce samedi 14 mai.
Le Syndicat a précisé que la présidence du gouvernement a invité, mardi dernier, les médias à communiquer les noms des journalistes désignés pour couvrir la conférence de presse conjointe. Cependant, ajoute-t-il, seulement une dizaine de journalistes ont pu accéder à la salle des conférences, sous prétexte « de prévention contre le Coronavirus ».
Dans ce contexte, le SNJT a fustigé le « black-out médiatique » adopté par la présidence du gouvernement, l’accusant d’entraver délibérément le travail des journalistes au palais de la Kasbah.