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Open Sky en Tunisie : Les tour-opérateurs français s’impatientent !

Open Sky en Tunisie : Les tour-opérateurs français s’impatientent !
National
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Après deux années sabbatiques, la Tunisie ambitionne de retrouver un rythme normal des réservations touristiques. Et c’est le marché français qui sera ciblé, comme toujours, par les autorités tunisiennes pour assurer cette reprise. Ainsi, l’accord de l’Open Sky est actuellement en débat, alors qu’en Tunisie, les choses sont au point mort, les tour-opérateurs français s’impatientent. Signé en 2017, cet accord n’est pas toujours entré en vigueur. Pour le Syndicat français des entreprises du tour-operating (Seto), l’Open Sky contribuera à développer l’activité touristique en Tunisie. « Nous avons pilonné sur l’OpenSky lors de notre rencontre mercredi avec le ministre », souligne son président René-Marc Chikli. « Nous avons des vols Paris-Djerba à 800 euros parce que la capacité est limitée face à une forte demande. » « Un peu cher pour une destination fortement axée sur le balnéaire. Même si la Tunisie diversifie son offre, les Français cherchent toujours sur place des vacances au soleil garanti à un bon prix », a-t-il dit à l’echo touristique. « Aujourd’hui, il faut que l’offre aérienne (depuis la France, NDLR) soit aussi forte que vers le Maroc ou la Grèce pour que la Tunisie profite pleinement de la reprise, assure René-Marc Chikli. Je vais aller voir Tunisair pour les convaincre. » a-t-il encore dit. Annoncée pour le mois de février 2020, l’entrée en vigeur de l’accord de l’Open Sky avec l’Union Européenne a été retardé.  En mars 2020, le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed, avait en effet révélé que tous les points relatifs à l’accord de l’Open Sky avaient été discutés avec l’UE et que sa mise en application restait tributaire de la décision européenne qui a été retardée par les procédures du Brexit. En décembre 2018, Hichem Ben Ahmed, avait d’ailleurs annoncé que la Tunisie était prête techniquement à honorer ses engagements mais que l’UE était encore occupée à régler des problèmes au niveau de la nouvelle délimitation de l’espace aérien après la sortie de la Grande-Bretagne.



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