
Recevant hier jeudi 30 mars, la cheffe du gouvernement et le ministre des TIC au sujet des premiers résultats de la consultation nationale électronique, le chef de l’Etat Kais Saied s’est prononcé sur la tenue des élections après la dissolution du parlement.
A cet effet, Kais Saied a écarté la possibilité d’organiser des élections législatives anticipées sous 90 jours, affirmant qu’il s’agit de fausses interprétations de la Constitution.
« Ceux qui rêvent de l’application de l’article 89 de la Constitution ont tout faux, et doivent se réveiller », a-t-il dit.
« Nous évoquons actuellement la continuité de l’Etat et non pas la tenue des élections », a-t-il encore dit.
Suite à la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la première à monter en ligne était la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi.
Elle a fait savoir, dans une vidéo publiée hier, que la dissolution du Parlement doit s’accompagner d’une convocation aux élections législatives dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire 90 jours.