Ennahdha s'interroge sur "la volonté préméditée de l'Etat de se débarrasser de Noureddine Bhiri"

Ennahdha s'interroge sur "la volonté préméditée de l'Etat de se débarrasser de Noureddine Bhiri"
National
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Le Bureau exécutif du mouvement Ennahda a tenu, dans la soirée de mercredi 2 mars, sa réunion périodique, présidée par Rached Ghannouchi, pour examiner les derniers développements sur les scènes nationale et internationale. Dans ce contexte, "Ennahda a condamné l'agression russe contre l'Ukraine et la considère comme une violation flagrante du droit international et du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes dans le cadre de la liberté, de la démocratie et de la sécurité". Dans le même contexte, le parti islamiste a exprimé sa préoccupation face au "manque de clarté voire l’ambiguïté de la position officielle tunisienne, qui vient en contradiction avec les traditions de notre politique étrangère". Ennahdha a également critiqué l'acharnement des autorités en rapport avec "la détention de force de Noureddine Bhiri en dehors des garanties prévues par la loi, et avertit contre tout danger pour sa santé. Le parti rappelle que Noureddine Bhiri poursuit "une grève de la faim qui a atteint son 63ème jour, ce qui soulève des interrogations sur la volonté préméditée de se débarrasser de lui et de le faire taire". Ennahdha a déploré l'arrestation et l'incarcération de l'ancien doyen des avocats, Abderazzek Kilani, dont le seul tord aura été de défendre Noureddine Bhiri. "Ce qui s'est passé est considéré comme un dangereux précédent dans une série de graves violations de la Constitution, des libertés et du caractère de la profession d'avocat". Enfin, Ennahdha a exprimé sa profonde préoccupation face à l'incertitude de la situation financière du pays, face aux hausses de prix, etc, appelant les autorités à être francs avec les Tunisiens sur la réalité de la situation financière...



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