Libération dénonce l’agression de son correspondant à Tunis

Libération dénonce l’agression de son correspondant à Tunis
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Hier vendredi, les protestations contre le 25 juillet organisées notamment par le mouvement Ennahdha et « Citoyens contre le coup d’Etat », ont été fortement réprimées par les forces de l’ordre. Des canons à eau ont même été utilisés pour disperser les manifestants. Les journalistes n’ont pas été épargnés. Le média français Libération, dénonce dans un communiqué rendu public, l’agression de son correspondant à Tunis qui a couvert ces évènements. "Le correspondant du quotidien Libération en Tunisie a été brutalisé vendredi par des policiers et empêché de couvrir une manifestation contre le président Kais Saied", ont dénoncé le journal français et l'association des correspondants étrangers en Afrique du Nord. "Alors qu'il couvrait une manifestation contre le président Kaïs Saïed vendredi, notre correspondant Mathieu Galtier a été violemment frappé par plusieurs policiers. La direction du journal condamne fermement cette agression", a réagi Libération sur son site. Trente-deux personnes dont Imed Deghij, ont été interpellées, hier, vendredi 14 janvier, en marge des manifestations qui ont eu lieu dans la capitale. Elles ont toutes été transférées au siège de la brigade criminelle de Tunis et à ce titre, le Parquet du Tribunal de Première instance de Tunis a ordonné le placement en garde à vue de 15 personnes parmi les 32 interpellées.



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