Le député gelé et chef du Parti de la coalition al-Karama, Seifeddine Makhlouf, a entamé une grève de la faim qui se poursuivra jusqu'à la fin de ce qu'il a qualifié de "mascarades judiciaires militaires".
Dans un communiqué paru ce jeudi 14 octobre 2021, Makhlouf a confirmé qu'il ne reconnaissait pas les procédures judiciaires militaires lancées contre lui « sur les directives et instructions explicites de l'autorité du coup d'État ».
Il a précisé qu'il ne contestera pas à l'avenir les décisions judiciaires qui ont été ou seront rendues à son encontre.
Dans sa déclaration, Makhlouf a appelé « l'autorité du coup d'État » à faire preuve « d'une certaine chevalerie », à libérer Nidal Saoudi et Ameur Ayyad, et à arrêter les poursuites militaires contre le reste des députés de la coalition.
"Qu'il laisse la bataille directe et franche avec ma personne", a-t-il ajouté, faisant référence au président de la République.
Hier, la demande de libération du député au Parlement dont les activités sont suspendues, Seifeddine Makhlouf, a de nouveau été rejetée.
Rappelons que Makhlouf fait l’objet de deux mandats de dépôt. Le juge d’instruction militaire avait émis, le 21 septembre 2021, un mandat de dépôt à l’encontre de Makhlouf pour avoir porté atteinte à la justice militaire alors qu’un deuxième mandat avait été émis le 27 septembre dans le cadre de l’affaire dite de l’aéroport.
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