Dans un communiqué rendu public samedi 11 septembre, le parti Ennahdha a annoncé son refus catégorique à toute suspension de la Constitution.
Le parti qui réagit aux dernières déclarations du conseiller à la présidence, Walid Hajjem, estime que la Constitution de 2014 jouit d’un fort consensus et qu’il est inacceptable d’y interdire des modifications.
Ennahdha estime que ce processus pourrait supprimer la légitimité à l’actuel pouvoir en instaurant un régime autoritaire.
Lors de son déplacement, samedi soir, à l’avenue Bourguiba à Tunis, le président de la République est revenu sur la situation politique dans le pays.
Le président de la République, Kais Saied a affirmé qu’il respecte la Constitution et qu’il travaille dans le cadre de la légitimité, mais il n’a pas exclu d’apporter des amendements au texte de la Constitution.
» Je respecte pleinement la Constitution, mais des amendements peuvent être apportés au texte « , a-t-il souligné, lors de son déplacement, samedi soir, à l’avenue Bourguiba à Tunis.
Saied a indiqué que » les constitutions ne sont pas éternelles et que des amendements peuvent y être opérés pour répondre aux aspirations du peuple tunisien, car la souveraineté est pour le peuple « .
Commentaires