Contrats de lobbying : Ennahdha tente de se justifier

Contrats de lobbying : Ennahdha tente de se justifier
National
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Le Mouvement Ennahdha a nié la signature d'un contrat de lobbying aux Etats-Unis. Ceci vient après une nouvelle, vive polémique causée par la publication d'un document, par le ministère américain de la justice, prouvant que le parti de Rached Ghannouchi a conclu un contrat de lobbying 4 jours après les annonces faites par le président de la République. Le mouvement a indiqué qu'il est soumis aux procédures de la loi tunisienne, et ses comptes et contrats sont contrôlés par la Cour des comptes, assurant n'avoir signé aucun contrat de lobbying, ni par l'intermédiaire de son représentant Legal, ni par l'intermédiaire d'aucune de ses institutions ou dirigeants. Le communiqué indique qu'Ennahdha n'a effectué aucun transfert financier à l'étranger et n'a pas reçu de fonds de l'étranger, ajoutant que le mouvement n'assume que la responsabilité des décisions et obligations de ses dirigeants et institutions et n'assume aucune autre responsabilité extérieure. Le ministère américain de la Justice avait en effet publié un nouveau contrat de lobbying conclu par le mouvement dirigé par Rached Ghannouchi en date du 29 juillet dernier. D’une valeur de 30 mille dollars, ce contrat vient quelques jours après les décisions annoncées, le 25 juillet, par le président de la République Kais Saied. Dans ce cas, et selon les observateurs, le ministère public devrait donc, soit ouvrir une nouvelle enquête sur ce contrat soit l’ajouter à l’affaire en cours liée au contrat de lobbying conclu par Ennahdha lors des élections législatives de 2019. Chose confirmée par Mohsen Dali, porte-parole du tribunal de première instance de Tunis qui a indiqué qu’une enquête a été ouverte sur ce dernier contrat de lobbying. Rappelons que le pôle judiciaire et économique avait ouvert une enquête mi-juillet contre le mouvement Ennahdha, le parti Qalb Tounes et l’association « 3ich Tounsi», au sujet de contrats de lobbying liés à l’obtention de financements étrangers pour la campagne électorale et à l’acceptation de fonds d’origine inconnue.



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