Kais Saied a-t-il menacé Ghannouchi de dissoudre le parlement ?

Kais Saied a-t-il menacé Ghannouchi de dissoudre le parlement ?
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En recevant ce lundi 20 juillet le président de l'ARP, le chef de l'Etat a haussé le ton et a fait usage de ses prérogatives pour essayer de pousser vers le dénouement de la crise interminable qui s'est installée au sein du parlement. Le président de la République Kais Saied qui a tenu à affirmer que "ce qui se passe actuellement au parlement ne peut pas se poursuivre" s'est dit en possession de "mécanismes constitutionnels déjà prêts pour être activés", en vue de mettre fin à cette situation. Le chef de l'Etat a rappelé qu'il n'est pas, vu l'actuelle situation que traverse le pays, préférable d'activer ces mécanismes, mais au cas où ces formes de blocage se poursuivent, il finirait par le faire. Pour certains observateurs de la scène politique, ceci intervient comme un message au président de l'ARP, mais aussi à tous les partis représentés à l'ARP avant de recourir au droit constitutionnel du président de la République lui permettant de dissoudre le parlement notamment en cas de nouvel échec de formation du gouvernement. Le ministère public a autorisé, lundi, la police judiciaire à entrer dans la salle des séances plénières à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), au Bardo, pour dresser un constat sur le sit-in observé par les députés du Parti destourien libre (PDL) et l'entrave aux travaux du parlement, a déclaré, à l'agence TAP, des députés des différents groupes parlementaires, les journalistes n'ayant pas pu accéder à la salle des plénières. Un climat chaotique et agité a régné dans l'enceinte du parlement, après l'intervention de la police judiciaire dans la salle des plénières. Une intervention dénoncée par les députés PDL, comme l'indique la transmission en direct des événements diffusé par Abir Moussi, présidente du PDL. Après le départ des unités sécuritaires, Moussi a dénoncé cette intervention, soulignant que "la police judiciaire n'a pas présenté un mandat du ministère public, ce qui rend cette intervention illégale".



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