Tunisie : Attayar finalement au gouvernement ?

Tunisie : Attayar finalement au gouvernement ?
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L’annonce de la composition du nouveau gouvernement ne devra plus tarder, c’est une question de quelques heures. Le Parti du courant démocratique a annoncé, dans la soirée du lundi 16 décembre sur sa page officielle Facebook, qu'il avait reçu "officiellement" une "nouvelle proposition", dans le cadre des tractations pour la formation du futur gouvernement menées par le chef du gouvernement Habib Jemli, sans mentionner le parti initiateur. "Le bureau politique du parti est en réunion pour étudier la proposition et prendre une décision, soit par refus conformément à la décision du conseil national, soit en l'acceptant en principe, tout en appelant à une réunion extraordinaire du Conseil national", a indiqué le parti dans un communiqué, cité par l’agence TAP. Le Courant a ajouté que "suite à l'annonce par le parti de son retrait des négociations de formation du gouvernement, certains militants politiques amis du Mouvement démocrate ont appelé à des réunions informelles et amicales pour rapprocher les points de vue des représentants de certains partis", se référant, très probablement, à des représentants du Mouvement Ennahdha qui a proposé le chef du gouvernement Habib Jemli pour former le nouveau gouvernement. Le parti a estimé que "la situation dans le pays ne peut plus supporter plus de circonspection", exprimant l'espoir la "formation du gouvernement dans les meilleurs délais, avec ou sans la participation du courant démocratique". Lors d’un point de presse tenu le 6 décembre dernier, Mohamed Abbou, secrétaire général d’Attayar, a affirmé que son parti ne participera pas au prochain gouvernement. Il a assuré que les négociations avec Habib Jemli étaient dans l’impasse en raison notamment de la question des ministères régaliens. Alors qu’Attayar persiste en exigeant les trois portefeuilles ministériels, à savoir l’Intérieur, la Justice et la Réforme administrative, Habib Jemli a refusé ces conditions optant plutôt pour des personnalités indépendantes pour diriger ces ministères. A cet effet, Mohamed Abbou a expliqué que son parti a assoupli ses conditions en proposant deux personnalités indépendantes à la tête du ministère de l’Intérieur, ce qui a été repoussé par Jemli, provoquant un blocage des négociations.




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