L'étude quantitative de la situation des migrants en Tunisie réalisée par le Forum social pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a révélé que 51,1% des migrants subsahariens ont été victimes d'actes racistes et haineux de la part des Tunisiens.
Les actes racistes auxquels ils ont été exposés sont particulièrement des insultes (89,60%), des violences physiques (33,90%), des arnaques (29,60%), des violations (22,90%), du chantage (7,80%) et du manque de respect (4%).
Selon Faten Msakni, professeur universitaire et responsable de l'étude ayant rassemblé 962 migrants, les sources de violence sont divisées en deux actions
- individuelles, menées par des citoyens, des chauffeurs de taxi, des propriétaires de magasins et autres
- institutionnelles, aux postes de police, bureaux d'accueil, entreprises privées, les employés et les employeurs.