L’ancienne présidente de « l’Association des mères de la Tunisie », Saïda Agrebi, est revenue, dans une interview accordée à Express FM, sur sa situation actuelle en France.
A cet effet, elle a critiqué la position des autorités tunisiennes quant à sa situation actuelle, indiquant qu’elle n’a pas eu droit à renouveler son passeport.
« Je n’ai même pas droit à une identité ni à une retraite. Je n’ai même pas pu assister aux funérailles de mon fils et on m’a volé tous mes biens », a-t-elle dénoncé.
Agrebi a rappelé, d’autre part, qu’en 2013 elle a été invitée en Turquie pour animer une conférence, mais les autorités tunisiennes ont, alors, réclamé son extradition. Et c’est le président turc, Erdogan lui-même, qui s’est opposé à son extradition, selon ses affirmations.
Elle a affirmé même, que c’est l’ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri qui pressait pour qu’elle soit arrêtée. « Il a appelé à mon arrestation dès que j’atterrisse à l’aéroport, alors qu’il conduisant lui-même mon Audi de couleur noir », a-t-elle lancé.
Agrebi s'est montré nostalgique de l'époque de Ben Ali, expliquant qu'elle garde de "très bons souvenirs de l’ère Ben Ali, et qu'elle n'a jamais ressenti la dictature".
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