Tentative d’agression contre Houcine Abassi : L’UGTT porte plainte

Tentative d’agression contre Houcine Abassi : L’UGTT porte plainte
National
print



L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié, ce vendredi 14 novembre, un communiqué dans lequel la centrale syndicale annonce mettre à la disposition du ministère public toutes les preuves et témoignages en rapport avec l’agression contre le véhicule de son secrétaire général Houcine Abassi, hier, jeudi 13 novembre. Houcine Abbassi a été victime, jeudi soir, d’une tentative d’agression par des inconnus, alors qu’il quittait son bureau, place Mohamed Ali. « Cette agression intervient à l’issue de la réunion urgente tenue au siège de l’Union des syndicats du transport de Tunis », selon l’UGTT, qui a fustigé cette tentative d’agression perpétrée par une « minorité noyautée et soudoyée qui porte une haine viscérale à l’UGTT », qualifiant cet acte d’« abject et pitoyable ». Le secrétaire général-adjoint et porte-parole de l'UGTT, Sami Tahri, a annoncé, par ailleurs à l'agence TAP que l’organisation avait décidé, en marge de la réunion d’urgence tenue, vendredi, au siège de la centrale syndicale de porter plainte contre les instigateurs de l’agression . « L’UGTT présentera au ministère public tous les documents, les preuves et les témoignages sur cette agression ». Selon lui « certains partis politiques veulent exploiter la situation sociale et syndicale pour créer une implosion au sein de l’UGTT, afin de perturber la période transitoire et les élections présidentielles du 23 novembre 2014 ». Partis et organisations condamnent cette agression Au lendemain de cette tentative d’agression, partis et organisations ont condamné l’acte dont a été victime Houcine Abassi. Dans un communiqué rendu public, ce vendredi, l’UTICA a exprimé sa « solidarité inconditionnelle » avec Abassi, renouvelant « son refus de toute forme de violence, physique et morale ». L’organisation patronale a, par ailleurs, souligné l’impératif de « faire face à tous ces agissements, quelle que soit leur origine ». Le secrétaire général du Mouvement Nidaa Tounes Taieb Baccouche a fermement dénoncé, ce vendredi, cette agression. « Cette agression constitue un indicateur grave augurant un retour aux anciennes pratiques d’autant qu’elle coïncide avec l’émergence des discours provocateurs tenus lors de la campagne électorale présidentielle 2014 », a-t-il soutenu dans une déclaration à l’Agence TAP. Il a également mis en garde contre les conséquences négatives que peuvent avoir de telles pratiques qui reflètent, selon lui, une « grave tendance fascisante », appelant les autorités compétentes à y mettre un terme. Le mouvement Ennahdha a condamné l’agression et appelé à traduire devant la justice les agresseurs, exprimant sa solidarité avec le secrétaire général de l’UGTT et son « refus catégorique de toute forme de violence verbale et physique ». Pour l'UGTT, les auteurs de cet acte sont des "éléments infiltrés" Dans son communiqué, l’UGTT se dit prête à fournir les photos et les vidéos de l’agression d’autant plus que « plusieurs personnes infiltrées étaient présentes sur place incitant à la rébellion contre l’UGTT et appelant à une grève ouverte dans le secteur du Transport, mais le syndicat a précisé qu’il s’agit d’une grève d’une seule journée ». L’UGTT affirme notamment que l'attaque a été dirigée par des éléments infiltrés et étrangers à l'action syndicale qui appartiennent à des parties bien connues qui ont recruté des éléments criminels pour mener l'attaque. La centrale annonce également sa décision de poursuivre ces criminels et ceux qui se cachent derrière eux après l’ouverture d’une enquête, et met les preuves à la disposition de la justice.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Le pèlerinage de la Ghriba se limitera aux rituels religieux

Suivant