Vote de confiance du gouvernement - Jomâa prend la défense de son ministre du Tourisme

Vote de confiance du gouvernement - Jomâa prend la défense de son ministre du Tourisme
National
print



De peur de ne pas recueillir la majorité pour son gouvernement (109 voix), le nouveau Premier ministre Mehdi Jomaâ s’est réuni à 18 heures avec le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaâfer et quelques élus, pendant la pause de la prière d’El Maghreb en marge du vote de confiance à son gouvernement. Les interventions hostiles et l’aversion affichée par certains élus (Azad Badi, Maya Jribi, Abderraouf Ayadi, Ibrahim Gassas, Aymen Zouaghi…) lors de leurs interventions de cet après-midi concernant certains ministres du nouveau gouvernement feraient retarder le vote sur la nouvelle équipe de Jomaâ, prévu ce soir. Une équipe qui risque de subir un sérieux coup de lifting touchant plusieurs ministres avant de la présenter une seconde fois pour le vote de confiance. C’est le chef du gouvernement en personne qui s’est engagé à la reprise de l’Assemblée peu après 19H15 «de revoir son recrutement si les trois critères de la compétence, l'indépendance et l'intégrité ne se vérifieraient pas chez ses ministres». Et d’ajouter : «vous avez choisi un apolitique, en s’adressant aux élus de la Constituante, donc assumez». Après avoir défendu son ministre du Tourisme, Amel Karboul, accusée de s’être rendue à plusieurs reprises en Israël (ou dans les Territoires occupés), Jomaâ a expliqué que «la visite de la ministre qui avait eu lieu en 2006 s’inscrivait dans le cadre d’un programme de l’ONU visant à former des jeunes palestiniens et que son rôle de coaching n’avait pas duré plus de 24 heures à cause notamment du mauvais traitement qui lui a été réservé par les autorités israéliennes à cause de son appartenance tuniso-arabo-musulmane». Parlant de son casting, le prochain chef du gouvernement a déclaré «qu’il avait eu des entretiens avec plus de 300 personnalités avant de faire sa sélection». «C’était un travail très dur à accomplir mais je confirme, encore une fois, que je réviserai les membres composant mon gouvernement si les trois critères précités n’ont pas été respectés par les ministres sélectionnés qui m’ont promis, avant de les présenter, qu’ils ne sont entachés d’aucun reproche».



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Mohamed Boughalleb condamné à six mois de prison

Suivant