Décidément le projet de loi pour l'organisation des pouvoirs publics fait encore couler beaucoup d'encre : Ennahdha a voulu s’imposer au niveau des articles 5 et 8, mais qui a essuyé un refus, et maintenant Moncef Marzouki qui, dans un communiqué public, réclame un vrai poste de président, regrettant la façon avec laquelle Ennahdha veut vider "l'institution de la présidence de toutes prérogatives réelles".
Le leader du CPR y a rajouté qu'il exigeait une organisation donnant aux deux présidents et au chef du gouvernement une grande place dans la gestion de cette période difficile. Une revalorisation du poste de président de la République s'impose, donc, aux yeux du CPR.
Malgré ces différences de vues, Moncef Marzouki a conclu le communiqué en rappelant que seul l'intérêt général prime sur tout le reste et que toutes les parties doivent œuvre pour.