Tunisie : Entre prix affichés et prix à la caisse… !

Tunisie : Entre prix affichés et prix à la caisse… !
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Plus d’une fois, le citoyen qui fait ses emplettes dans une grande surface est surpris par la somme globale qu’il doit débourser contre les produits achetés, après avoir fait ses calculs devant les rayons et selon les prix affichés. Seulement, il s’avère que, souvent, ces prix-là ne correspondent en rien à la réalité. Des biscuits affichés à 900 millimes, sont comptés à 1070 millimes à la caisse. Ou des chips à 490 millimes, selon le montant affiché, sont payés 520 millimes, et les exemples sont nombreux à ce sujet. Multipliez cette opération sur une dizaine de produits et la facture devient un peu salée. Il s’agit ou d’une augmentation non annoncée, et c’est souvent le cas, ou de l’absence d’une mise à jour des prix, et c’est un manquement de la part des responsables de ces grandes surfaces. Dans les deux cas, c’est le citoyen qui doit débourser le dû sans être averti de cette différence de prix.
Des erreurs au niveau des codes à barres ?
Dans ce sens Lotfi Riahi, président de l'association tunisienne du renseignement du consommateur, nous a expliqué que fréquemment ces grandes surfaces contrevenantes, s’appuient sur d’éventuelles erreurs au niveau des codes à barres pour justifier ces dépassements. Toujours selon ses dires, l’organisation recense quotidiennement 250 réclamations, dont celles qui portent sur les dépassements relatifs aux prix des produits dans les grandes surfaces. « Le citoyen doit porter plainte auprès des services du ministère du Commerce, contre ces grandes surfaces qui dépassent la loi » a-t-il expliqué.
Orienter le consommateur et recevoir ses plaintes
Riahi a également "appelé à la mise en place de points de renseignement dans chaque grande surface, composés par des ONG pour orienter le consommateur et recevoir ces plaintes, chose qui ne plait pas à ces supermarchés". Si nos factures et certains produits de consommation de base connaissent une augmentation « régulière », quelques fois annoncée et parfois passée sous silence, la bourse du citoyen est quotidiennement grignotée ailleurs, là où le contrôle des prix se fait moins stricte pour des produits considérés « secondaires » par rapport à ceux de première nécessité.

JBA & MKJ




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