L'affaire du retour des terroristes tunisiens depuis les zones de conflit ne cesse de faire du bruit. Les réactions divergent mais la crainte est la même. Entre ceux qui appellent à les emprisonner dès leur retour, ceux qui veulent qu'ils soient surveillés 24h sur 24 et ceux qui refusent catégoriquement leur retour il existe un point commun : le retour des djihadistes ne passera pas inaperçu. Pour Maitre Imed Ben Halima, l'Etat Tunisien devra présenter les dossiers de ces terroristes de retour de l'Irak, la Syrie et la Libye à la Cour Pénale Internationale (CPI), qui les jugera. L'avocat a souligné que les terroristes, une fois emprisonnés, devront être séparés des prisonniers de droit commun afin d'éviter tout lavage de cerveau et recrutement. Le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi, a annoncé hier, lundi 3 janvier 2017, que 160 éléments terroristes qui sont revenus des foyers de tension sont actuellement emprisonnés. A cet égard, le ministre a fait savoir que 1647 personnes sont actuellement détenues et emprisonnées dans les prisons tunisiennes pour leur implication dans des affaires de terrorisme. Lire aussi :
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