Béji Caid Essebsi se défend d'être un "revenant" de l'ancien régime

Béji Caid Essebsi se défend d'être un "revenant" de l'ancien régime
National
print



[quote_box_right]- Après la révolution, il a été nommé Premier ministre de la Tunisie du 27 février 2011 jusqu'au 24 décembre 2011

 - Sous le régime de Ben Ali, Béji Caid Essebsi a été élu, en mars 1990, président de la chambre par ses pairs députés,  jusqu'au 9 octobre 1991. Il reste député jusqu'aux élections de 1994.

- Ambassadeur de Tunisie en France du 1er août 1970 au 14 décembre 1971

- Ministre de la Défense du 7 novembre 1969 au 12 juin 1970

- Ministre de l'Intérieur du 5 juillet 1965 au 8 septembre 1969

- Du 8 janvier 1963 au 4 juillet 1965 : Béji Caïd Essebsi a été nommé comme Directeur de la Sûreté Nationale[/quote_box_right]

   "Quand je lis dans un journal que je ne serais qu’un « revenant » issu de l’ancien régime, je prends mon mal  en patience, en répétant avec Harry Truman que « ce qu’on dit être nouveau dans ce monde, c’est l’Histoire qu’on ignore", écrit le président de la République Béji Caid Essebsi dans une tribune publiée le 2 avril dans le journal francophone NouvelObs.  
« Les révolutions que l’on ne fait pas soi-même, ce sont les autres qui les feront »
Dans son article, Essebsi revient aussi sur sa démission, le 12 juin 1972, alors ambassadeur de Tunisie en France.

[pull_quote_center]

Je m’étais alors adressé à Bourguiba, encore au faîte de sa puissance et de sa légitimité historique, en lui disant que son régime ne saurait lui survivre "que dans la mesure où la stabilité qui a été réalisée par la fidélité à un homme sera relayée par une stabilité fondée sur des institutions démocratiques". Je lui disais encore, empruntant, prudemment, la parole à un grand écrivain français, que "les révolutions que l’on ne fait pas soi-même, ce sont les autres qui les feront".

[/pull_quote_center]

L'ancien destourien reconnait l'échec du régime de Bourguiba à mettre en place "le processus démocratique en 1970".

[pull_quote_center]"

Lorsque je fus rappelé à la primature en 2011 dans les conditions dramatiques que l’on sait, je l’ai accepté avec le sentiment que l’Histoire me tendait la main pour réussir le processus démocratique que nous avions échoué à mettre en œuvre en 1970."

[/pull_quote_center]

Face à son adversaire Moncef Marzouki, Béji Caïd Essebsi a été élu lors du second tour des présidentielles le 21 décembre 2014.




André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Phosphate : Vers le lancement d’un projet tuniso-chinois

Suivant