Dans un communiqué, la Présidence du Gouvernement nous apprend que le ministre chargé des affaires économiques, Ridha Saidi s’est réuni hier à la Kasbah avec les représentants de la société Microsoft et a donné son approbation pour un accord de partenariat global entre les deux parties.
Cet accord se base sur un programme intégral qui est détaillé dans ledit communiqué. Ce qui laisse perplexe dans cette information est que Microsoft a été accusé par le passé d’avoir «collaboré» avec le régime de Ben Ali et lui avoir permis d’accentuer sa censure et de mieux contrôler les activités des Tunisiens sur le Net.
En effet, en 2011, Wikileaks nous révélait les dessous du contrat qu’avait signé de gouvernement de Ben Ali avec l’ogre Microsoft afin d’accentuer sa spirale de censure. Rappelez-vous, en juin 2010, quand une vaste opération de phishing été exécutée (ce n’était pas la première fois) par Ammar 404, facilitée par la mise à disposition des censeurs de Ben Ali des certificats que leur a fourni Microsoft.
Un programme de certification offert à la Tunisie qui ne se limite pas aux domaines «.tn» mais à tous les autres de la Toile.
Il y a eu aussi les attaques de type Man in the middle qui ont permis de «confisquer» bon nombre de comptes Facebook. Sans parler des louanges de Steve Ballmer, PDG de Microsoft à l’époque, envers un Ben Ali tout heureux de recevoir le trophée Microsoft pour le leardship mondial en technologies de l’information.
S’unir avec les complices de ton ancien bourreau, voilà une particularité révolutionnaire que nos gouvernants actuels tiennent énormément à faire valoir…