L’attaquant équato-guinéen Javier Balboa, auteur de deux buts face à la Tunisie lors du quart de finale de la CAN 2015 au terme duquel les Aigles de Carthage ont été éliminés, a déclaré, ce lundi soir, à l’AFP, que le penalty accordé à son équipe n’aurait « peut-être pas dû être sifflé ».
Un penalty imaginaire accordé à la Guinée équatoriale a permis au pays organisateur de jouer la prolongation face aux Tunisiens, avant de finalement se qualifier pour les demies-finale (2-1 ap).
Dès lors, le penalty sifflé par l’arbitre mauricien Rajindraparsad Seechurn dans le temps additionnel fait polémique depuis. Balboa affirme qu’il n’y avait peut-être pas penalty tout en se reprenant par la suite.
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Peut-être qu’il n’y avait pas penalty. Mais bon, ce sont des faits de jeu qui arrivent tous les week-ends dans les meilleurs championnats du monde, en Espagne, en Angleterre. Mais Maradona a mis un but de la main dans un Mondial [en 1986, NDLR], et cela avait été beaucoup plus clair que le penalty de l’autre jour.
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Une sélection comme la Tunisie ne devrait pas
se rabaisser à ce type de jeu sale
« Les penalties, il faut aussi les mettre, d’autant plus avec la pression, dans la minute que c’était, a ajouté Balboa. Puis il y a eu le coup franc, et on a gagné 2-1.
A la fin du match samedi, la réaction des Tunisiens a été virulente obligeant la police à escorter l’arbitre jusqu’aux vestiaires, « je ne la comprends pas, parce qu’une sélection de ce niveau ne devrait pas se rabaisser à ce type de « jeu sale », estime Balboa.
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Je ne comprends pas les Tunisiens (…). Une sélection de ce niveau ne devrait pas se rabaisser à ce type de jeu sale. Ils se sont beaucoup plaints du penalty, mais eux, après avoir mis leur but, ils ont joué la montre, tombaient facilement… et là ils ne disaient rien, ils restaient discrets. Et puis, il restait encore 30 minutes, on n’avait pas gagné. Dans la prolongation, c’était nous les meilleurs !
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