Interrogé sur les raisons de la défaite de son équipe face au Club Africain, samedi dernier, Ferid Ben Belgacem, entraîneur de l’AS Gabes, a balancé son message en direct à la télévision. Il a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Reléguant les raisons techniques qui ont conduit à la défaite de son équipe (0-1) au second plan, M. Ben Belgacem s’en est pris aux instances fédérales qui ont fait fi de l’aspect technique en programmant trois journées en une semaine par une chaleur caniculaire.
D’un certain point de vue, M. Belgacem a raison : Comment exiger à des joueurs de donner le maximum et de se comporter en professionnels lorsque la programmation ne l’est pas elle-même.
Nous sommes encore à des années lumières de l’Europe, notre exemple, où la programmation se fait sur deux ans. Nous sommes encore dans ce football amateur où tout dépend des aléas…
Ferid Ben Belgacem a raison dans un sens ! Après l’échec de son équipe, il renvoie la responsabilité à la Ligue Nationale de Football Professionnel… Réflexe habituel d’un coach en échec.
Mais d’un autre côté, il y a une part de vérité dans les propos de Ferid Ben Belgacem. L’aspect technique est le dernier des soucis des instances fédérales. Le derby décisif de demain en sera sûrement la preuve…
Les mauvaises langues diront toutefois que jouer trois matches, un match, voire zéro en une semaine ne changerait pas grand chose dans la qualité de jeu qui est proposée aux spectateurs.