Le nul du derby entre le Club Africain et l’Espérance de Tunis (0-0) n’a pas seulement laissé un goût amer sur le plan sportif. Dans les coulisses, il pourrait marquer la fin d’une collaboration : l’entraîneur Faouzi Benzarti aurait demandé à quitter ses fonctions, las des polémiques et de ce qu’il juge être un climat d’« injustice permanente » contre son équipe.
Un départ dans un climat explosif
Selon les déclarations du vice-président du Club Africain, Mehdi Miled, Faouzi Benzarti aurait confié à la direction qu’il ne souhaitait plus poursuivre son aventure à la tête de l’équipe première.
« Il m’a dit : Je n’ai jamais vu autant d’injustice de ma vie que celle dont est victime le Club Africain », a révélé Miled sur les ondes de Mosaique FM et d’Attessia TV.
Cette réaction fait suite à une série d’incidents en rapport avec l’arbitrage, jugés défavorables au club de Bab Jedid : penalty contesté face à l’AS Soliman, penalty refusé contre l’US Monastirienne, expulsion sévère à Métlaoui, puis plusieurs décisions litigieuses lors du derby face à l’Espérance.
Mehdi Miled dénonce un “arbitrage à deux vitesses”
Le dirigeant clubiste affirme que le club avait officiellement demandé le remplacement des arbitres de la salle VAR avant le derby, sans succès. Il estime que ces décisions répétées « ont sapé le moral de l’équipe et de son staff », au point d’atteindre un point de rupture.
« Le CA est visé. Il y a un système contre le club. L’arbitrage d’Amir Loucif a changé le résultat du match. C’est un arbitrage à deux vitesses », a insisté Miled, en accusant la Direction nationale de l’arbitrage et la Fédération tunisienne de football.
À ce stade, aucune confirmation officielle du départ de Benzarti n’a encore été publiée par le Club Africain. Mais en interne, plusieurs sources évoquent une situation « tendue et irréversible ».
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