La Tunisie n’a pas réussi à se hisser aux huitièmes de finale de la Coupe du Monde, malgré ses excellentes prestations face au Danemark et à la France.
L’élimination est certes amère, mais un joueur en particulier a réussi à se distinguer et à presque faire oublier aux Tunisien cette élimination. Il s’agit de Aïssa Laidouni.
Né dans la banlieue parisienne, à Livry-Gargan et joueur de Ferencvaros en Hongrie, formé à Angers, Aïssa Laidouni a été élu meilleur joueur de la première rencontre, ayant opposé la Tunisie au Danemark (ndlr : 0/0). Très impressionnant dans l’entrejeu, athlétique et à l’aise
techniquement, Laidouni a reçu l’honorable note de 7,5. C’est le joueur qui met une grosse intensité, avec un volume de jeu saisissant et qui n’hésite pas à se projeter en avant et pénétrer dans la surface danoise.
Face à l’Australie (ndlr : 0/1), l’homme fort de la Tunisie n’a pas brillé, à l’image de l’ensemble de l’équipe qui est passée à côté du match. Il a cependant fait preuve d’une grande générosité. Remplacé par Wahbi Khazri à la 67e minute de jeu, il a obtenu la modeste note de 4,5.
Face aux champions du Monde en titre (ndlr : 1/0), on a retrouvé le Aïssa Laidouni qu’on connaît. Généreux, indispensable en récupération et en attaque, il a croisé le fer avec le milieu de terrain français et il a même failli marquer, mais sa frappe enrôlé est passée à côté du cadre de Mandanda. Laidouni a obtenu l’honorable note de 7,5. La meilleure note, ex-aéquo avec Wahbi Khazri, élu homme du match.
Acclamé par le public tunisien au Qatar, Laidouni, considéré comme un soldat par les Tunisiens, a indiqué qu’il ne sait pas s’il est le chouchou du public, mais « je suis heureux d’être là. C’est bien de ressentir l’amour des gens ».