Dix sept ans que l’EspĂ©rance attendait ça. Ce soir, le doyen des clubs tunisiens a rĂ©ussi son rendez-vous avec l’Histoire en remportant sa deuxième Ligue des champions, face au WAC (Widad athlĂ©tic de Casablanca). Sa première dans la nouvelle Ă©dition de cette Coupe africaine.
Après un match nul en terre marocaine, cette deuxième manche Ă©tait Ă dĂ©conseiller aux cardiaques. Dans un stade de Radès plein Ă craquer, l’EspĂ©rance ne se jetait pas corps et âme dans l’attaque et prĂ©fĂ©rait construire ses actions. Après une première alerte de Darragi, dès la 5′, il a fallu attendre la 21′ pour voir la première occasion franche de l’EspĂ©rance, et le seul but de la rencontre. Un dĂ©calage de Korbi permet Ă Afful de dĂ©border Ă droite, repiquer dans l’axe et enrouler une merveilleuse frappe qui s’en va se loger dans le petit filet de Bono, le gardien du WAC.
Alors que la première mi-temps touchait Ă sa fin, l’arbitre ivoirien expulse le milieu de terrain du WAC pour une faute grossière sur Yannick. A 11 contre 10, et avec un but d’avance, l’EST laissa le ballon au club marocain, en seconde pĂ©riode, et se contenta de gĂ©rer sa finale et de jouer en contre-attaque.
Les Sang et or ont fait preuve d’une dĂ©termination de fer que rien ne pouvait Ă©branler et sont parvenus Ă rester solides jusqu’au coup de sifflet final. Après avoir perdu les finales de 1999, 2000 et 2010, l’EST entre dans l’Histoire du football africain en Ă©tant le premier club Ă remporter cette fameuse coupe deux fois.
Place dĂ©sormais au Japon et la Coupe du monde des clubs, prĂ©vue en dĂ©cembre, au cours de laquelle l’EspĂ©rance essayera d’ajouter des lignes de plus Ă sa fabuleuse histoire.
