« Nous demandons le droit de porter une arme en dehors des heures de tavail », a déclaré Sahbi Jouini, le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats de la sếcurité tunisienne, ce dimanche 4 janvier sur Ettounsia, réclamant « un texte de loi pour cela et que chacun assume sa responsabilité ».
M. Jouini s’exprimait en réaction à l’assassinat du policier Mohamed Ali Charaabi à El Fahs, dans le gouvernorat de Zaghouan, poignardé au coeur puis égorgé par « un groupe extrémiste takfiriste », selon le ministère de l’Intérieur, qui a arrêté des suspects.
[quote_box_center] »Le sang de notre collègue n’aura pas coulé en vain, et nous allons nous venger pour lui, nous, nos collègues et l’armée », a-t-il déclaré.[/quote_box_center]
Sahbi Jouini a par ailleurs dénoncé « un vide juridique », faisant référence à la loi de lutte contre les crimes terroristes et le blanchiment d’argent, qui devait être adoptée par l’Assemblée nationale constituante (ANC) mais dont l’examen a été suspendu.
« L’examen de cette loi a été arrêté suite à une volonté politique. Il y a des associations qui financent ces gens [les terroristes] », a-t-il assuré.
Il n’existe pourtant pas de vide juridique, l’ancienne loi anti-terroriste de 2003, utilisée pour réprimer les opposants à l’époque de Ben Ali, étant appliquée en attendant qu’une nouvelle loi soit adoptée.