Le gouvernorat de Sidi Bouzid s’apprête à accueillir un projet ambitieux et stratégique pour le système de santé tunisien.
Les travaux de construction de l’hôpital régional de catégorie « B » à Jelma débuteront au cours du premier trimestre 2025, selon les déclarations de Salah Selmi, député à l’Assemblée des représentants du peuple pour la circonscription de Jelma et Cebbala Ouled Asker.
Un projet intégré au programme national de santé
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme national visant à renforcer l’infrastructure sanitaire dans plusieurs régions défavorisées du pays. Ce programme est financé par des prêts accordés par le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED). En plus de Jelma, trois autres hôpitaux régionaux de catégorie « B » seront construits dans les gouvernorats de Jendouba (Ghardimaou), Kairouan (Haffouz) et Siliana (Makthar).
Une enveloppe de 52,3 MD
Pour l’hôpital de Jelma, un budget global de 52,3 millions de dinars a été alloué, réparti comme suit :
37,8 millions de dinars pour les travaux de construction
14,5 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements médicaux modernes
Des infrastructures médicales de pointe
L’hôpital régional de Jelma sera doté d’une capacité d’accueil de 105 lits et comprendra des infrastructures et services médicaux de haute qualité :
Trois salles d’opération
Des services spécialisés en chirurgie générale, médecine interne, gynécologie-obstétrique, pédiatrie, anesthésie et réanimation, ainsi que des urgences
Des services annexes, tels que l’imagerie médicale, les laboratoires, une pharmacie et des consultations externes
Un chantier sur 5 hectares
Un terrain domanial d’une superficie de plus de 5 hectares a été réservé pour abriter ce nouvel hôpital. Selon les prévisions, les travaux de construction dureront 24 mois. À leur achèvement, l’hôpital devrait être pleinement opérationnel, contribuant à améliorer l’accès aux soins dans une région où les infrastructures sanitaires restent insuffisantes.
Pour Salah Selmi, ce projet est une réponse aux besoins croissants des populations locales en matière de santé. Il souligne que ce type d’investissement est crucial pour réduire les disparités régionales et améliorer la qualité de vie des habitants.