Après plusieurs années de blocage, le projet du Gaz du Sud dans la zone de Kardhabe relevant de la délégation de Ghomrassen, située à près de 5 km de la ville de Tataouine, affiche une avancée significative de 36%, selon le délégué de Ghomrassen, Abdelatif Seboui.
Les travaux, figés depuis 2022 à seulement 7%, ont repris en juin 2025 et se poursuivent désormais sans interruption. Ce chantier stratégique entend renforcer la production nationale et connecter Tataouine au réseau gazier.
Reprise des travaux après un long gel du projet
Le délégué de Ghomrassen explique que les travaux, suspendus depuis 2022, ont été relancés au mois de juin 2025 dans le cadre de la réactivation des grands projets énergétiques. En quelques mois, le taux d’avancement est passé de 7% à 36%, redonnant une dynamique nouvelle à un chantier considéré comme prioritaire pour la région, rapporte Mosaique fm.
Le projet repose sur l’exploitation du gaz naturel provenant du champ de Nawara et comprend plusieurs composantes majeures : une station de traitement du gaz à Kardhabe, une unité de remplissage de bouteilles de gaz, ainsi qu’un pipeline de 94 km reliant Tataouine à Gabès. L’ensemble représente un investissement estimé à 500 millions de dinars, confirmant sa dimension stratégique pour l’économie nationale.
Raccorder Tataouine au réseau
Selon Seboui, le projet vise à accroître l’offre nationale en gaz naturel et à améliorer les infrastructures dans le sud. L’opération de mise en pression du gaz sur le réseau de transport à Tataouine a débuté en juin 2025, première étape vers un raccordement complet de la région au réseau national, répondant à une revendication locale de longue date.
Au-delà de son impact énergétique, le projet devrait générer de nouveaux emplois durant et après la phase de réalisation. Les autorités locales estiment que l’entrée en service de ces installations contribuera directement au développement économique de Tataouine et à l’amélioration du climat social dans la région.
