Pour comprendre l’état de délabrement des routes en Tunisie, il n’y a pas mieux que cette annonce de détresse lancée par un habitant de Bizerte dans laquelle il dit avoir vendu sa nouvelle bagnole et acheté une ancienne…
Nous ne savons pas si le message posté par cet habitant a été fait dans un but ironique ou non, toujours est-il que cela ne change rien à la donne. Les routes à Bizerte et à travers tout le pays, sont dans un état exécrable et les nids-de-poule font office de ralentisseurs !
Cet état de fait dure depuis toujours et ce ne sont pas les quelques aménagements entrepris çà et là, épisodiquement, qui vont changer quelque chose. La preuve, à peine revêtus d’asphalte, les quelques tronçons de route aménagés retrouvent leur état d’avant travaux. Pourquoi ? Parce qu’il est question de replâtrage ni plus ni moins.
Et ce n’est pas la vacance du poste de maire de la ville qui en est la cause. L’état lamentable des routes à Bizerte existait déjà du temps de Kamel Ben Amara, ce dernier avait été révoqué par le Président de la République pour n’avoir pas ordonné l’enjolivement de la ville à l’occasion du 59ème anniversaire de la Fête de l’Evacuation.
Pour juger de la qualité des travaux, entrepris plus pour calmer la grogne des automobilistes que pour une refonte de fond, il n’y a pas mieux que de signaler ce nid-de-poule géant au rond-point Aïn Meriam, en face de café Bourchada, à la sortie du boulevard 14 Janvier.
Un trou béant dans la chaussée que les services de la voirie colmatent à chaque passage du Président de la République dans la ville, à l’occasion de la fête de l’Evacuation, et qui retrouve son état de précipice quelques jours après.
A quand la fin du calvaire ?