« Le parti Al Massar soutient la composition gouvernementale et il est prêt à le soutenir avec des propositions et par ses compétences » a-t-il annoncé ce lundi 26 janvier dans un communiqué.
Al Massar a aussi exprimé « de sérieuses réserves à l’égard de quelques membres du gouvernement » et « des doutes quant à leur intégrité » alors qu’ils ont été « nommés pour des postes sensibles ».
Ceci « nuirait à la crédibilité du gouvernement », notamment « pour traiter des affaires sécuritaires, sociales ou économiques » affirme le parti.
« Nous avons eu une rencontre de négociations vendredi dernier, (23 janvier), et on nous a proposé les ministères du Transport et de l’Education », nous a déclaré Samir Bettaieb, ce lundi 26 janvier.
Al Massar, qui s’est présenté aux élections législatives du 26 octobre dernier, sous la bannière de l’Union pour la Tunisie, n’a pu avoir aucun siège au parlement.
Rappelons que le parti Ennahdha, le Front populaire, le bloc Afek Tounes, Al Moubarada, le CPR et le courant démocratique ont annoncé qu’ils n’allaient pas soutenir ce gouvernement.
Ainsi, la composition annoncée ce vendredi 23 janvier par M. Essid risque de ne pas être validée au parlement.
Pour qu’il soit confirmé, le gouvernement Essid doit obligatoirement avoir la confiance de la majorité absolue à l’Assemblée des représentants du peuple, soit 109 voix minimum.